Une ville éventrée

La ville est éventrée, un immense chantier à ciel ouvert !

Tram, métro, bus, pistes cyclables sont de belles avancées soyons patients ….

Mais ailleurs ?

Arbres abattus par dizaines (Petite Saussaie), patrimoine détruit après avoir été ignoré (Moulin Vert), havres de paix amputés (résidence Valophis), zone d’activité désertée livrée à des trafics de tous genres (abords du nouveau collège Audin), squats et baraquements illégalement installés mais parfois facilités, chaussées et trottoirs défoncés faute d’entretien, dépôts sauvages partout. Les exemples ne manquent pas …

Et pour quoi faire ?

Du béton, encore du béton !

On craint le pire en voyant s’élever des immeubles aussi hauts que les barres aujourd’hui décriées, si serrés qu’ils forment une muraille scindant davantage la ville (Rouget de L’Isle) – stress et ilots de chaleur néfastes garantis !

Des places figées sans verdure (Balzac). Et aux angles de rues là où des pavillons ont été détruits, des constructions s’imposant comme des bornes disproportionnées, écrasant de leur masse les habitations voisines (Gare, Malassis, Progrès) …

Ce mandat qui s’achève laisse la ville exsangue.

A Vitry les trottoirs rétrécissent. Le bleu du ciel et le vert des jardinets font place à la grisaille des murs. La nature disparaît. L’arrêté opportuniste du maire contre le glyphosate, n’y changera rien et il le sait !

Les marchands de sommeil et ceux de la drogue prospèrent à la vue de tous. Le parc HLM reste dégradé, il flotte en ville une impression de déshérence.

Pire, ce mandat qui s’achève laisse la ville exsangue.

La majorité municipale n’a pas favorisé le développement économique et social nécessaire au réveil de Vitry. Elle n’a pas prévisionné les équipements collectifs indispensables aux habitants. Pourquoi ?

Sourde aux avertissements que lui lançait la Cour des Comptes et à nos alertes répétées, en véritable cigale, elle a préféré chanter avec les saltimbanques plutôt que d’encourager le travail et l’emploi. Pourquoi ?

Il fallait des écoles, des commerces, du travail. Il fallait de la sérénité.Ils ont oublié l’essentiel !

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