Lors d’un point presse au milieu de l’été, le maire assisté de son adjoint au logement et à l’urbanisme annonçait, du fait d’une «situation budgétaire de plus en plus délicate», devoir faire une pause sur les deux grands projets d’aménagement de notre ville [Centre-ville, Ardoines] s’il n’obtenait pas une participation supplémentaire de l’Etat de 250 M€. Réponse de la Préfecture : l’Etat a versé à la ville sa participation selon les termes du contrat signé avec elle en 2017.
Oui mais… la ville a tout dépensé, et sans planification! Elle n’est donc plus en mesure d’honorer sa part du contrat : construire les équipements municipaux indispensables devant accompagner les projets.
Pour obtenir satisfaction, Mr le Maire menace de ne plus délivrer de permis de construire. Il surfe ainsi sur l’émotion des personnes en attente de logement. Et quand il ajoute : « nous tiendrons rigueur à l’Etat », cherche-t-il à mobiliser l’indignation en direction d’une cible toute désignée ?
Il faut changer de logiciel !
Réduire la politique à une perpétuelle revendication, rechercher d’incessantes subventions pour combler les déficits, faire endosser par d’autres les conséquences de sa mauvaise gestion et de son manque de prévoyance, sont pour la municipalité des pratiques coutumières.
Cette gouvernance de la majorité municipale, par ses choix contestables -souvent à visée électoraliste- et son manque de pragmatisme, a fait chuter Vitry au rang d’une des villes les plus pauvres du Val-de-Marne.
Dès lors, chercher à équilibrer un budget dont les ressources ne cessent de diminuer et les dépenses de croitre est un périlleux exercice d’acrobate dans une ville ainsi menée à la dérive.
La majorité municipale a échoué. Opposons-lui un projet défini et structuré, bâti pour l’intérêt général. Sauvons Vitry ! Pour lancer une dynamique d’avenir, il faut changer de logiciel !