Lors d’un point presse au
milieu de l’été, le maire assisté de son adjoint au logement et à l’urbanisme
annonçait, du fait d’une «situation budgétaire de plus en plus délicate»,
devoir faire une pause sur les deux grands projets d’aménagement de notre ville
[Centre-ville, Ardoines] s’il n’obtenait pas une participation supplémentaire
de l’Etat de 250 M€. Réponse de la
Préfecture : l’Etat a versé à la ville sa participation selon les termes du
contrat signé avec elle en 2017.
Oui mais… la ville a tout
dépensé, et sans planification! Elle n’est donc plus en mesure d’honorer sa
part du contrat : construire les équipements municipaux indispensables devant
accompagner les projets.
Pour obtenir
satisfaction, Mr le Maire menace de ne plus délivrer de permis de construire.
Il surfe ainsi sur l’émotion des personnes en attente de logement. Et quand il
ajoute : « nous tiendrons rigueur à l’Etat », cherche-t-il à mobiliser
l’indignation en direction d’une cible toute désignée ?
Il faut
changer de logiciel !
Réduire la politique à
une perpétuelle revendication, rechercher d’incessantes subventions pour
combler les déficits, faire endosser par d’autres les conséquences de sa
mauvaise gestion et de son manque de prévoyance, sont pour la municipalité des
pratiques coutumières.
Cette gouvernance de la
majorité municipale, par ses choix contestables -souvent à visée électoraliste-
et son manque de pragmatisme, a fait chuter Vitry au rang d’une des villes les
plus pauvres du Val-de-Marne.
Dès lors, chercher à
équilibrer un budget dont les ressources ne cessent de diminuer et les dépenses
de croitre est un périlleux exercice d’acrobate dans une ville ainsi menée à la
dérive.
La majorité municipale a
échoué. Opposons-lui un projet défini et
structuré, bâti pour l’intérêt général. Sauvons Vitry ! Pour lancer une
dynamique d’avenir, il faut changer de logiciel !
LE
SOIR de la proclamation des résultats des élections Européennes, le maire
préemptait le score du parti écologiste pour le porter à son compte : il était
devenu vert ! Était-ce de rage ou par opportunisme ? ou… les deux?
QUINZE
JOURS PLUS TARD, il était désemparé : une mesure métropolitaine visant à
interdire aux voitures de CRITAIR 4 et 5 de circuler dans Paris et la proche
banlieue, arrivait à exécution. Alors qu’il ne s’en était pas soucié lorsque la
mesure avait été présentée – 8 mois plus tôt-, il réalisait soudain que si
certains vitriots peuvent réduire l’utilisation de la voiture, pour beaucoup
d’autres le problème est insoluble : leur lieu de travail est trop éloigné ou
le trajet pour s’y rendre est impraticable en transports en commun. Pour être “verte” la municipalité
aurait dû se préoccuper plus tôt du manque d’emplois à Vitry !
Tout cela
révèle une politique à la petite semaine
Elle
aurait dû aussi éviter certains choix d’équipement coûteux en énergie comme la
collecte pneumatique, elle aurait dû contenir sa frénésie de construire afin de
préserver un patrimoine naturel qu’elle a saccagé (combien de jardins disparus,
combien d’arbres abattus ?). Elle aurait dû concevoir des zones d’activités
paysagées et attrayantes comme d’autres villes l’ont fait.
Tout
cela révèle une politique à la petite semaine, sans vision ni prospective, déjà
pointée plusieurs fois par la Cour des Comptes. Si Vitry n’était pas devenue
“ville dortoir”, si elle avait su soutenir la création d’emplois sur
place, le problème serait moins critique ; la ville aurait une place de choix
au sein du Grand Paris.
Ajoutons
à ce triste bilan la pollution visuelle et irrespectueuse de l’environnement
qu’elle nous inflige à longueur de temps par voie d’affiches envahissant tous
nos espaces. Ajoutons que l’écologie demande un respect partagé de notre espace
commun. Les vitriots souhaitent simplement pouvoir se sentir bien dans leur
ville. Vivre et travailler en toute sérénité dans une ville devenue responsable
et dont ils seraient fiers.
Après des années de gouvernance sans partage, d’inertie, de manque de
volonté et de courage politique, la majorité socialo-communiste vient,
seulement, de soumettre à l’approbation du conseil municipal un protocole
d’accord, pour le projet de réalisation d’une mosquée de 3000 places à Vitry.
Dans le respect de la loi, nous avons positivement et sans ambigüité
voté, pour l’édification de ce lieu de culte, répondant aux attentes,
aspirations légitimes de la communauté musulmane et mettre un terme à la
dissémination anarchique des lieux de cultes non structurés.
Nous déplorons cependant que :
Cette Majorité n’ait pas associé, dans un esprit
d’ouverture, en amont de la discussion dudit projet, les autres groupes du
Conseil Municipal.
Qu’elle ait restreint la base de discussion, en
négociant exclusivement le protocole d’accord avec deux associations, cultuelle
et socioculturelle, en ignorant d’autres structures représentatives de la
communauté musulmane.
Requérir une contribution et une
adhésion plus large aurait été préférable.
Requérir une contribution et une adhésion plus large aurait été
préférable.
La majorité admet, implicitement, le caractère sensible de la question,
en suggérant aux cosignataires
d’assortir le protocole d’une charte éthique, veillant au respect de la
législation sur les activités cultuelles
et socioculturelles en France.
Nous souhaitons, dès à présent, être associés à la veille du strict
respect de la dite charte, par les uns et les autres.
A quelques mois de l’élection municipale, la foire aux opportunismes
politiques est ouverte : «On ne va pas chipoter sur la hauteur du
minaret». C’est en ces termes que le maire a choisi d’exprimer sa joie, à
l’issue du vote du conseil municipal, préférant la rhétorique électoraliste et clientéliste à la modération et à
l’apaisement, nécessaires pour « le vivre ensemble » dans une ville cosmopolite
comme la notre.
Nous garantirons à nos concitoyens la jouissance paisible de leurs
droits, libertés fondamentales et constitutionnelles, dans la stricte
observation des lois de la République.
L’analyse
fine du budget communal révèle une situation très préoccupante, aggravée par
des choix d’orientation critiquables et un non-respect des règles; c’est ce que
dit en substance la CRC.
Depuis
des années la municipalité bétonne à grand pas (+750 logements/an), sans souci
des besoins en équipement et services publics que cela implique ni des frais de
fonctionnement qui en découlent. Elle vit à crédit. Enfreignant les règles, elle
a soutenu la Semise, bailleur défaillant, dans des opérations scabreuses qui ont
alourdi la barque. En 2016 la dette atteignait déjà 146 M€ mais la ville a
poursuivi cette politique. Aujourd’hui, elle fait porter aux habitants le prix
de sa fuite en avant.
Pourtant
en 2016 la Ville a intégré la Métropole du Grand Paris et le territoire T12.
Elle a été bénéficiaire sur le plan financier de ces évolutions
institutionnelles. Qu’en a-t-elle fait ?
En
2011, la ville s’est curieusement engagée dans la collecte pneumatique des
ordures. Le coût était sous-évalué de 55%, il atteint à ce jour 40 M€, les frais
de fonctionnement sont le triple de ceux du ramassage classique, et cette collecte
ne répond même pas aux exigences du tri sélectif !
La CRC
relève encore des anomalies et irrégularités dans bien des domaines
La
CRC souligne que de tels choix, faits dans des conditions mal définies et qui
ont de lourdes conséquences financières et budgétaires, ont été pris par la majorité
sans que le conseil municipal ait eu les informations nécessaires à la prise de
décision. Plus grave, la CRC émet des
réserves sur la « sincérité » d’une
présentation des comptes, qui tendrait à masquer la réalité de la
situation.
La
CRC relève encore des anomalies et irrégularités dans bien des domaines :
passations de marchés, créations de postes, gestion du personnel, liens avec
des associations à clarifier ….
En
2010 déjà, la CRC avait pointé des
irrégularités de gestion municipale et des signaux inquiétants. Huit ans plus
tard, les critiques restent les mêmes pour l’essentiel !
Peut-on
encore faire confiance à cette majorité municipale ?
Une chaîne ne remplit plus son
office dès lors qu’un maillon manque ou se casse. Il en est ainsi de la sécurité. Dans ce domaine comme dans d’autres, Vitry
attend tout d’un État qu’elle vilipende et refuse toute participation à la
responsabilité collective. Au final, ce sont hélas les habitants qui en
pâtissent.
Vitry n’assure pas son rôle dans la
chaîne départementale de sécurité.
Quand
la Mission Parlementaire dans son rapport* de septembre 2018, écrit : ” Outils à la disposition des maires,
façonnées par ceux-ci, [les polices municipales) peuvent fortement différer d’une
ville à une autre“, elle dénonce la fragilité d’un dispositif de “sécurité
globale” où “chacun ne serait pas “mobilisé en vue de l’objectif commun“. Elle recommande une
formation nationale, un statut et un équipement permettant aux policiers
municipaux d’exercer leur mission.
Sauf
à être le «disrupteur», la ville de Vitry est fortement conviée par le préfet
du Val de Marne à intégrer ce
dispositif, notamment par les “schémas
départementaux de vidéo protection“.
Nous
applaudissons. Cela relève du bon sens et c’est bien ce que notre groupe
demande depuis 2014.
Que la vidéo protection devienne réalité à Vitry est pour nous essentiel
Au
conseil municipal de décembre, la municipalité acculée a utilisé mieux que
jamais le double langage : un vœu alambiqué visant à étudier la mise en place de la vidéo protection fut
refusé avec 27 voix pour, 22 contre et 2 abstentions. Posture hypocrite ?
Dogmatisme contre pragmatisme, la confusion règne au sein de la majorité
municipale actuelle. Dans le mensuel de janvier, la ville annonçait un prochain
déploiement de la vidéo mais elle le limite à la seule «lutte contre les dépôts sauvages»!
En
bridant le dispositif, la ville oublie l’objectif commun. Elle persiste à
interrompre le continuum de sécurité.
Que
la vidéo protection devienne réalité à Vitry est pour nous essentiel. Il va de
soi que la qualité, l’attrait de notre ville reposent aussi sur son aptitude à
garantir la sécurité des personnes et des biens. Il faut faciliter le travail
des acteurs sociaux culturels, des forces vives et de l’ordre, pour
l’épanouissement de chacun et de tous. Seul un environnement sécurisé peut
attirer les entreprises et encourager l’implantation des opérateurs
économiques, catalyseurs de la prospérité pour tous.
Il
est toujours plus simple de tenir un langage clair. Si vous partagez cet avis,
rejoignez nous.
L’art de la dissimulation : la démocratie en trompe-l’œil
Chaque
année au moment du vote du budget, nous marquons notre désapprobation
sur les orientations de politique budgétaire de la commune.
La synthèse du budget présenté au Conseil suffit à percevoir l’état de délabrement des finances de la ville. Mais à lui seul, le manque d’informations relatives à l’établissement de ce budget justifie notre refus de l’approuver.
La
Chambre Régionale des Comptes fait le même constat et demande à la
commune de clarifier non seulement ses comptes mais aussi leur
présentation, et
de donner au conseil municipal toutes les informations dont elle est
détentrice pour qu’il puisse se prononcer à partir d’éléments justifiés
et suffisants.
Elle demande notamment des éléments analytiques et prospectifs. En réponse à l’organisme de contrôle, le maire admet les irrégularités de gestion comptable mais se refuse à fournir tous les éléments demandés (qu’il déclare posséder cependant), au prétexte que la loi ne l’y contraint pas !
Pour nous, ce refus est incompatible avec le droit d’accès à l’information qu’implique l’exercice de la démocratie.
Cette
attitude relèverait-elle d’un autre âge ou d’un autre régime ? Les
habitants se heurtent régulièrement à des refus similaires et le
déplorent.
Les Vitriots ne sont pas dupes des agissements de cette majorité
Les Vitriots ne sont pas dupes des agissements de cette majorité municipale qui depuis deux ans bientôt fait payer fort cher aux Vitriots sa campagne de propagande pour tenter de se forger une nouvelle image. Elle ne peut pas prétendre être un modèle de démocratie et en même temps faire de la rétention d’information, en empêchant ses propres services de pratiquer la transparence. Elle ne peut pas non plus se déclarer respectueuse de tous et en même temps, sans égards vis-à-vis du Conseil, décider de reporter d’un mois le vote du budget sans aucune explication. Il se fera donc comme l’an passé, dans la précipitation, deux jours avant la date butoir, sans possibilité d’être discuté ni amendé.
La ville est éventrée, un immense chantier à ciel ouvert !
Tram, métro, bus, pistes cyclables sont de belles avancées soyons patients ….
Mais ailleurs ?
Arbres abattus par dizaines (Petite Saussaie), patrimoine détruit après avoir été ignoré (Moulin Vert), havres de paix amputés (résidence Valophis), zone d’activité désertée livrée à des trafics de tous genres (abords du nouveau collège Audin), squats et baraquements illégalement installés mais parfois facilités, chaussées et trottoirs défoncés faute d’entretien, dépôts sauvages partout. Les exemples ne manquent pas …
Et pour quoi faire ?
Du béton, encore du béton !
On craint le pire en voyant s’élever des immeubles aussi hauts que les barres aujourd’hui décriées, si serrés qu’ils forment une muraille scindant davantage la ville (Rouget de L’Isle) – stress et ilots de chaleur néfastes garantis !
Des places figées sans verdure (Balzac). Et aux angles de rues là où des pavillons ont été détruits, des constructions s’imposant comme des bornes disproportionnées, écrasant de leur masse les habitations voisines (Gare, Malassis, Progrès) …
Ce mandat qui s’achève laisse la ville exsangue.
A Vitry les trottoirs rétrécissent. Le bleu du ciel et le vert des jardinets font place à la grisaille des murs. La nature disparaît. L’arrêté opportuniste du maire contre le glyphosate, n’y changera rien et il le sait !
Les marchands de sommeil et ceux de la drogue prospèrent à la vue de tous. Le parc HLM reste dégradé, il flotte en ville une impression de déshérence.
Pire, ce mandat qui s’achève laisse la ville exsangue.
La majorité municipale n’a pas favorisé le développement économique et social nécessaire au réveil de Vitry. Elle n’a pas prévisionné les équipements collectifs indispensables aux habitants. Pourquoi ?
Sourde aux avertissements que lui lançait la Cour des Comptes et à nos alertes répétées, en véritable cigale, elle a préféré chanter avec les saltimbanques plutôt que d’encourager le travail et l’emploi. Pourquoi ?
Il fallait des écoles, des commerces, du travail. Il fallait de la sérénité.Ils ont oublié l’essentiel !
Un regard objectif sur l’état de notre ville et les conditions de vie des vitriots suffit à démontrer l’échec d’une politique sans ambition et sans vision, menée sans interruption depuis 90 ans. Les responsables successifs de la même famille politique, accumulant des erreurs sans jamais laisser place à l’écoute, usant d’un clientélisme éhonté pour se maintenir en place, gaspillant les ressources au lieu de préparer l’avenir, plaçant Vitry en queue de peloton des villes pauvres du Val de Marne.
Aujourd’hui, ils osent pourtant déclarer que sans eux la ville ne se redressera pas ! Mais les vitriots qui ne sont pas dupes ont su débusquer la fausseté d’une communication propagandiste et veulent désormais user démocratiquement de leur parole.
Cette aspiration au changement se ressent au Conseil Municipal, y compris au sein même de la majorité où on s’émancipe.
Affaibli politiquement, le Maire et est prêt à monnayer les alliances opportunes avec certains verts, mélenchonistes, socialistes, extrémistes de gauche et autres opportunistes qui l’ont bien compris et sont tous à l’affut. Durant 6 ans ils ont rongé leur frein et juré de prendre leur revanche sur leurs anciens camarades qui les ont muselés ou écartés des postes de décision …
Occultant qu’ils sont tous comptables de la conduite désastreuse des affaires de la ville ! Les tractations vont bon train, les enchères montent !
Voilà comment on dégoute les citoyens de la politique. Les Vitriots subissent au quotidien et se débrouillent. Pendant ce temps, oppressés dans le béton et avec un sentiment d’insécurité, d’impuissance, de lassitude et d’isolement, les Vitriots subissent au quotidien et se débrouillent comme ils peuvent.
Les prochaines élections doivent donner naissance à un vrai projet ambitieux pour une ville apaisée, sécurisée, intelligente, ouverte et innovante, qui saura prendre sa place dans le Grand Paris.
Nous comptons y associer les Vitriots qui veulent réaliser ce dessein. Ne sombrons pas dans la fatalité. Tout est permis avec une majorité jusque-là silencieuse.
Compte
rendu de la conférence Ville Intelligente le samedi 14 décembre 2019
Ce samedi
14 décembre, malgré les grèves de transports, le marché de Noël et la course
aux cadeaux, un large public était présent pour écouter les conférenciers,
lesquels avaient de leur côté bravé bien des difficultés pour se déplacer
jusqu’à nous.
Professeur Pierre Bordeaux
Enseignant chercheur associé.
Premier
intervenant, Pierre Bordeaux, reprécisait utilement dans un temps très court,
la définition et la raison d’être d’une Ville. Il évoquait les appropriations
diverses des nouvelles technologies en Chine, en Russie, aux Etats Unis et en
Europe. Puis replaçait la Ville dans le
contexte actuel.
En
redéfinissant les liens externes et internes qu’elle doit tisser pour durer et
rester une entité viable commune et partagée par ses habitants, il nous a démontré l’impérieuse
nécessité d’engager rapidement une ville comme Vitry dans la démarche Smart City.
Bernard Giry
Conseiller
numérique, innovation et recherche au Conseil Régional d’Ile-de-France.
Bernard Giry
donnait en exemple l’utilisation par la Région IDF des données numériques pour
guider une stratégie environnementale : recensement et configuration du
bâti régional, pour l’installation optimisée de panneaux solaires visant à
diminuer les dépenses énergétiques, cartographie fine des espaces verts visant
à définir la trame verte et son devenir.
Resserrant
l’étude à l’échelon d’une ville telle qu’Angers, il citait le pilotage des
services (éclairage, arrosage, utilisation et gestion des bâtiments publics …).
Les économies ainsi réalisées financent en partie de nouveaux investissements.
Il
insistait sur la réciprocité dans l’enrichissement des données et leur mise à
disposition sur les plateformes pour les territoires, les villes, les
entreprises, les associations, les citoyens.
S’agissant
des transports en Ile-de-France, Bernard Giry présentait toutes les avancées
permises par ces nouvelles technologies :
l’interconnexion des réseaux, optimisation de trajets en tenant compte de tous
les modes de déplacements (marche, vélo, trottinette, taxi, bus, métro, train…),
la régulation du trafic, le pass Navigo et les services rendus aux usagers.
Alexandre
Colin
Fondateur
et Président de TEAM BRAIN
Alexandre Colin reprenait l’aspect relationnel de
la smart city et nous présentait l’élaboration d’un moteur de recherche nourri
de l’intelligence collective de la ville, c’est-à-dire des interactions et
partages constants entre les personnes, les administrations, les acteurs économiques
et sociaux.
Evitant
l’errance et la perte de temps occasionnées par les moyens actuels (appels téléphoniques,
moteurs de recherche généralistes), cette démarche simplifie la vie des habitants et allège les services
municipaux.
Xavier Delacour
Directeur
commercial chez Axone Systems France, (hypervision3D et vidéo protection)
Dernier
intervenant, Xavier Delacour présentait un logiciel d’hypervision 3D permettant
de cartographier une ville à l’aide de données sélectives.
Avec une
telle représentation la régulation de la circulation, la collecte des déchets,
la gestion des dispositifs de vidéo protection ou la sécurisation d’un bâtiment
(verrouillage de portes) sont
facilités, dynamiques et immédiats.
Une telle représentation permet de repérer des
anomalies ou des dysfonctionnements et d’y remédier efficacement de manière
pertinente.
Le
mot de la fin revenait à Alain AFFLATET,
Gouvernée
par l’union PCF-Front de gauche depuis des décennies, la municipalité est
restée sans réaction face au phénomène de désindustrialisation. De plus, faute
d’avoir agi pour l’intérêt général elle a laissé la ville devenir une de
banlieue souffreteuse.
Or, sans
changement, de telles villes sont appelées à disparaître.
VITRY A VENIR fait
le choix d’opérer ce changement, et cette conférence en confirme la justesse.
Nous ferons prendre à notre ville le tournant aujourd’hui
nécessaire, vital, afin qu’elle utilise pleinement ses ressources et les
nouvelles technologies, pour devenir une ville « intelligente » attentive
à tous ses habitants.
Capable de répondre aux exigences extérieures, d’améliorer l’environnement et les conditions de vie dans son périmètre en générant des échanges et en créant des liens, notre ville entrera alors dans une dynamique positive et tournera le dos à l’immobilisme.